Les grèves de passementiers en 1848 et 1900

Brigitte Carrier-Reynaud, maitre de conférence à l'université présente les aspects de ces grèves ouvrières stéphanoises.

Brigitte Carrier-Reynaud, maître de conférence en histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire du monde du textile stéphanois et auteur d'une thèse sur "L'industrie rubanière dans la région stéphanoise de 1895 à 1975", publie un article dans les Tranches d'Histoire (rubrique Histoire sociale) sur les grèves des passementiers stéphanois en 1848 et 1900.

Les passementiers stéphanois, pourtant réputés pour leur modération, déclenchent en 1848 et 1900 deux grèves violentes : saccages de couvents, émeutes en centre-ville. Elles explosent dans une France agitée (changement de régime, tensions politiques sur fond d'affaire Dreyfus) avec des enjeux locaux proches comme des changements d'équipes municipales marqués par ces événements. Ces grèves montrent surtout une mutation dans le monde du textile local où la Fabrique et les passementiers deviennent progressivement usine et salariés. La violence de ce sursaut, pourtant exceptionnelle, contribue à l'image stéphanoise de ville rouge.

L'article est à lire ici. Bonne lecture.

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