Des questions vives pour l'avenir

  • Le vieillissement des membres. Toujours créer l'événement épuise les ressources physiques et humaines. La moyenne d'âge des adhérents des associations avoisine les 65 ans et plus, les membres agissants et responsables avouent sentir la fatigue et cherchent des relais qu'ils ne voient pas toujours arriver.
  • L'existence d'une muséographie à deux vitesses. Toujours agrandir les espaces, améliorer la scénographie et intégrer les nouvelles technologie, risque de condamner à court terme, certains musées à n'être que des musées de proximité à faible rayonnement.
  • La bonne gestion des archives.  Pour quelques structures, se pose la question du manque d'espace, soit pour stocker les archives " nos documents sont entreposés à la cave" nous a-t-on dit,  soit pour accueillir les chercheurs " nous ne disposons pas d'une salle de consultation".

Tous ne s'entourent pas des précautions légales entourant les dépôts d'archives. Si le CEDMO et le Musée du chapeau font signer une convention type de dépôt, il n'en est pas de même pour beaucoup d'autres.

La conservation des documents ne se réalisent pas dans des conditions optimales. Confidence pour confidence " chez nous la conservation est estimée seulement passable". Seules deux associations se sont mis aux normes scientifiques de conservation, au Bruneaux et à Chazelles-sur-Lyon depuis 2013.

  • L'indexation de l'inventaire. Cette préoccupation n'apparaît pas comme une priorité chez certains. Nous avons entendu une réponse sans appel " nous n'avons pas l'intention d'en réaliser un", ou bien " l'inventaire est dans ma tête et cela suffit".

Pourtant, la procédure d'inventaire semble un préalable à toute politique culturelle, elle est effective notamment au Musée du chapeau, à la Maison du patrimoine et de la mesure, aux Bruneaux et au CEDMO. À signaler que le CEDMO s’apprête à mettre en ligne l'inventaire de sa bibliothèque.