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Le Capitole semble hésiter en raison de sa situation géographique entre une clientèle populaire et la clientèle bourgeoise du quartier Badouillère, et les programmes reflètent cette ambiguïté. Un dilemme qui cesse durant l'Occupation, la salle est réquisitionnée par la Wehrmacht, et les soldats se mélangeant à la population civile assistent, moyennant finance, aux projections.
A la Libération, le Capitole présente principalement des comédies, des films historiques et d'aventures.
Repères chronologiques
1938 - Ouverture du Capitole par MM. Félix Gérin, industriel en électricité, et Alphonse Ginzburger, fondateur avec Louis Soulié de La Tribune Républicaine (capital de la société à l'origine : 150 000 francs porté à 300 000 francs en 1943). Le Capitole succède à l'Etoile Théâtre ouvert le 11 mars 1910. Ce sont les mêmes associés qui ont créé le Ciné-Presse Stéphanois en 1935.
1939 - Jean-Marcel Ginzburger est nommé administrateur pour six ans.
1940 - Décès d'Alphonse Ginzburger et démission de Jean-Marcel Ginzburger (qui devient président du Conseil d'administration du Ciné-Presse) et Félix Gérin, Louis Granetias, industriel et Charles Granétias les remplacent au Conseil d'administration. Ils nomment Eugène Ducarme directeur de la salle.
1942 - Louis Granétias, président du Conseil d'administration (en remplacement d'Alexandre Dhomont , nommé en 1941 et démissionnaire).
1943 - Cinéma réquisitionné par l'armée allemande.
1950 (années) - Premier cinéma à présenter des films en relief, puis relief couleur, c'est-à-dire des films tournés grâce à deux caméras jumelées. Ces films dont on projetait des images également doublées donnaient l'illusion des trois dimensions.
1955 (11 septembre) - Projection du film policier en relief couleur "J'ai vécu deux fois" réalisé par Lew Landers (sortie en France le 15 mai 1953).
1963 (31 décembre) - Fermeture du Capitole, qui entre-temps était revenu à des programmes plus traditionnels.